Un message sur un mur...

Invité

Clairelune, comme a son habitude, entra dans la taverne de l'Alliance. Mais aujourd'hui, son visage est sombre, son regard est vide. Il s'assit prêt de la cheminée, dans le coin le plus sombre de l'auberge. Il ne commanda pas, et sortit un parchemin. Après l'avoir relu, il l'attacha au mur.
Il se releva, et sortit.

Les curieux s'approchèrent du morceau de papier. Et ils pouvaient lire :

"A mes Amis de L'Alliance,

Je dois malheureusement abandonner Ikariam pendant quelques temps.
Je ne ferai que quelques passages sur le forum et sur le jeu, mais je serai moins actif.
Mon armée est prête a défendre mes villes, donc je ne risque rien a ce niveau là.

Je part, laissant derrière moi un adieu que j'espère provisoire.

"Ma Lame est mon Honneur. Je porte ces deux alliés pour la Grande Lune, pour la Grande Déesse !"

Votre humble serviteur, Clairelune ! "

Par la fenêtre, une ombre se dessina. C'était Clairelune qui regardait une dernière fois ses alliés avant de partir. Une larme coula sur sa joue avant de s'écraser sur le sol...

Illidan, avec ses yeux perçants, guette si tout se passe bien dans la taverne animée. En effet, depuis quelques jours, il doit tout le temps calmer certains voyageurs et même des membres de sa propre guilde qui exagèrent, en ayant certainement pris trop de rasades du vin en provenance des hectares de vignes appartenant à l'ALC.

Il voit Clairelune entrer dans la taverne, le visage morose, le regard triste et le pas trainant. Il suit toutes ses évolutions de la porte jusqu'au coin le plus sombre de la taverne, non loin d'où il se tient silencieusement.

Il le voit écrire d'une main hasardeuse et tremblante sur un vieux parchemin jauni par le temps. Il se lève et l'attache contre le mur. Même à cette distance, Illidan aperçoit que le parchemin est parsemé de petites tâches, signe que Clairelune a laissé s'échapper quelques larmes. Il se lève à son tour, écarte les nombreux guerriers qui s'amassent près du mur.

Il prend la lettre dans ses mains et l'a lit. C'est tout ce que Clairelune laisse derrière lui, des soupirs attristés s'échappent des différents guerriers autour de lui. Il se tait et ne dit rien. Il regagne sa place en ayant une pensée pour Clairelune, ce grand guerrier qui a participé à moults batailles au nom de l'ALC.

Lui seul aperçoit Clairelune qui laisse couler une larme le long de sa joue, puis qui se détache pour aller se scinder en divers fragments sur le sol. La fête bat de nouveau son plein, comme tous les soirs...

Invité

Chronos était comme toujours perché en hauteur pour observer le temps qui passe.
Lorsque Clairlune apposa son parchemin sur le mur, Chronos pu le lire d'une traite et fût foudroyé par ce qu'il appris.

Clairlune fondit dans le decor de la forêt avant que Chronos n'eut pu aller le rejoindre pour lui decrocher deux mots.
Chronos avait en lui le pouvoir de manipuler le temps, il voulut très fort user de ce droit pour expliquer ce qui pouvait arriver a Clairlune...Mais il ne fit rien, il laissa a Clairlune son secret bien gardé.

-Saches Clairlune, que si tu souhaites revenir et effacer ce passage douloureux, je pourrais te servir grace a mes pouvoirs. soupira Chronos.

Invité

Désolé, mais je ne suis pas écrivain, mais on va te regretter, reviens, la porte est toujours ouverte (sauf l'hiver, mais on mettra pas le loquet )

Richard arriva en retard ce soir là, à cause de ses nombreux pillages journaliers et d'un voisin rebelle à calmer.
Il voit Clairelune sortir de la taverne, le visage triste, le regard perdu au loin.

Richard court et entre dans la taverne. D'un pas souple, il évite un Chronos pressé sortant au même moment.
Il arrive enfin dans la salle. Il voit Illidan avec un morceau de parchemin, entouré par toutes les personnes présentes.
Il l'entend lire le message, et comprend enfin toute la gravité de la situation.

Il adresse une prière silencieuse au grand Chuck pour la protection et le salut de notre ami de toujours qui est parti ce soir, et espère que Clairelune reviendra vite.
- Clairelune, tu sera toujours dans nos pensées.

La fete reprend, le coeur n'y est plus. Il s'assoit dans un coin.
Il rentrera plus tôt cette nuit. C'est sa femme qui sera contente.